Avant d’être le « tag line » de Smoall, business tools ou outils de gestion sont une réalité à laquelle se confrontent tous les entrepreneurs.

Les entrepreneurs

Dans une majorité des cas,  un entrepreneur est d’abord un expert de son métier. Il en maîtrise tous les aspects techniques, les contraintes et la connaissance des opportunités de son marché. Un cameraman maîtrisera ses outils de prise de vue, un électricien sera expert en techniques de montage de tableaux électriques, etc.

Cependant, l’entreprenariat va au-delà de cette « expertise métier ». Il faut encore y inclure  la vente et l’organisation de ce métier, son administration et les relations avec les acteurs clés tels que le banquier, le comptable, l’Etat…  Et c’est bien à ce niveau que les difficultés commencent.

Capacité d’entreprendre

L’État tente bien de restreindre l’accès à l’entreprenariat aux personnes qui « connaissent » les principes de base de la gestion d’une entreprise. Ce filtre se fait sur base de compétences évaluées par un diplôme d’humanité, un certificat de connaissance de base, un diplôme universitaire… Il  est paradoxal de constater que malgré ces mesures restrictives, l’administration d’une petite entreprise prend encore autant d’énergie. Ce temps perdu n’est ni investi dans l’activité productive, ni consacré au repos.

Plutôt que de mettre l’accent sur la capacité individuelle des entrepreneurs – Qui va gérer ? – ne pourrait-on pas orienter le débat sur l’efficacité des pratiques de gestion – Que doit-on gérer et comment ?

Les outils de gestion

Que doit-on gérer dans le cadre d’une petite activité économique et comment ? Au-delà des impératifs techniques et opérationnels, il est essentiel de définir les fonctions vitales de l’entreprise :

Vendre : Tout commence par la vente de produits et/ou de services. Sans pulsation commerciale, il n’y a pas de business. Afin d’activer le cœur de l’entreprise, il est essentiel d’avoir un carnet d’adresses ordonné et une méthodologie d’édition, de suivi et de relance des offres et devis.

Organiser : Les ressources d’une entreprise sont ses muscles qui lui permettent de travailler. Sans une bonne coordination et planification de  ses ressources, l’entreprise ne peut marcher droit.

Facturer : Un fois la prestation ou le produit livré, il est vital de facturer son client. Sans ce flux de documents légaux, aucun transfert d’argent ne pourra être justifié.

Etre payé : Sans cash, aucune entreprise n’aura l’oxygène pour survivre. Suivre ses créances et les rappeler à temps est essentiel à la survie et la croissance de l’entreprise.

Comptabiliser : Enfin, toute l’information doit parvenir au dirigeant à travers le système nerveux de l’entreprise. La comptabilité, partie gauche du cerveau de l’entreprise, doit recevoir son information par les canaux les plus appropriés.

Il n’est pas tout de définir ce qui est essentiel à la gestion d’une petite activité commerciale, encore faut-il analyser comment ces fonctions vitales fonctionnent.

Efficacité d’entreprise

VendreOrganiserFacturerEtre payéComptabiliser  sont des essentiels de gestion qui peuvent être effectués de différentes manières. Comme tout système, les basiques de gestion changent, s’améliorent et évoluent avec leur temps.

La fin du 20e siècle a été marquée par l’évolution de la téléphonie et de l’informatique individuelle. Ces technologies ont façonné les « basiques de gestion ». Le Gsm et le PC ont permis aux petites entreprises de faire un grand pas en avant en terme de productivité autour ces fonctions vitales.

Le début du 21e siècle connaît sa révolution autour de la mise en ligne des données. Les infrastructures cloud et les plateformes SaaS (Software as a Service – comme Smoall)  permettent aujourd’hui aux entrepreneurs de gagner toujours plus de productivité. Les données en ligne de l’entreprise offrent d’une part l’économie d’infrastructure physique au sein de l’entreprise, et d’autre part, des usages mobiles et collaboratifs. Appliqué aux basiques de gestion : les ventes sont mieux suivies par toute l’équipe, la planification des ressources est visible par tous les acteurs d’où qu’ils soient, la facturation devient un flux entièrement électronique et les comptables peuvent finalement réaliser leur rêve de dématérialisation.

Lois de l’évolution

Dans une économie globale et interconnectée, tous les acteurs économiques sont soumis à une compétition encore jamais atteinte à ce jour. Délocalisation de la production, dumping social, inégalité fiscale sont des facteurs qui mettent nos entreprises à mal.  Différentes pistes sont identifiées afin de faire face à cette pression : Créativité – Innovation – Productivité.

Au niveau des petites entreprises, cette évolution est une condition essentielle à leur compétitivité. Dans cette quête, les basiques de gestion représentent un énorme gisement de productivité.

Comme tout organisme vivant, la gestion d’une petite entreprise est soumise aux lois de l’évolution: ceux qui n’évoluent pas disparaissent.